FIV FELV
Comme pour les humains, les animaux domestiques profitent de conditions de vie et de soins leur permettant de bénéficier d’une plus grande espérance de vie. Les avancées médicales ne permettent toutefois pas encore de guérir toutes les maladies; c’est notamment le cas de deux graves maladies infectieuses affectant les chats domestiques.
FIV
La première est le Virus d’Immunodéficience Félin (FIV). Même si on appelle parfois cette maladie le « SIDA félin » (puisqu’il a plusieurs similarités avec le VIH/SIDA chez les humains), il est important de préciser qu’il ne peut pas nous être transmis.
FELV
La seconde est le Virus de Leucémie Féline (FeLV).
Ces deux maladies sont causées par des rétrovirus :il s’agit d’un type de virus qui attaque les cellules en y introduisant son propre ADN; ces cellules se mettent donc à produire des protéines nécessaires à la fabrication du virus et, en se divisant, produisent des clones d’elles-mêmes, qui fabriquent eux-aussi des protéines de virus (et ainsi de suite…). Une fois infecté, un animal le demeure pour toute sa vie; il ne peut pas en guérir. Ces virus sont responsables de certains cancers, leucémies et immunodéficiences chez plusieurs espèces.
En 2020, le VIF et la FeLV affectaient environ 3% des chats en Amérique du Nord.
Symptômes
Les deux maladies ont une évolution lente et les chats ne présentent pas toujours de symptômes au début de l’infection.
Dans le cas du FIV, de la fièvre, une perte d’appétit et une enflure des ganglions peut survenir, mais ces signes disparaissent et l’animal peut sembler en bonne santé, sans autre signe d’infection pendant des mois ou des années. Les chats infectés sont plus susceptibles de contracter d’autres types d’infections pouvant affecter d’autres parties du corps, notamment les gencives, la bouche, le tube digestif, les voies urinaires et la peau. Ils présentent également un risque accru de développer certains types de cancers du sang. Les chats infectés par le FIV peuvent vivre normalement et en bonne santé pendant de nombreuses années s’ils sont pris en charge de manière appropriée; cependant, lorsqu’un chat infecté a souffert d’une ou de plusieurs maladies graves à la suite de l’infection, ou en cas de fièvre persistante et de perte de poids, le pronostic est généralement moins favorable.
Dans le cas de la FELV, une anémie (un faible taux de globules rouges) et/ou des cancers (en particulier des lymphomes et la leucémie) peuvent se développer. Les chats atteints peuvent également subir une suppression du système immunitaire, des maladies à médiation immunitaire, une inflammation intestinale, des troubles neurologiques (y compris dysfonctionnement nerveux et cécité) et/ou une stomatite (grave infection de la bouche). La maladie se développe plus rapidement chez les jeunes chats. La durée moyenne de survie après le diagnostic est de 2,4 ans.
Transmission
Les deux virus se transmettent par contact avec la salive d’un chat infecté. Pour FIV, la
transmission se fait principalement lors d’une morsure; ce sont donc souvent les mâles non castrés vivant à l’extérieur qui sont le plus à risque de l’attraper. La FeLV quant à elle se transmet un peu plus facilement : lors du toilettage mutuel, du partage de nourriture, d’un contact avec l’urine du chat contagieux (comme lors du partage de litière) ou encore de la mère à ses petits. Les jeunes chatons présentent un risque plus élevé de l’attraper.
Traitement
Il n’existe en ce moment aucun traitement contre ceux deux virus. Une fois infecté, un animal le demeure pour le restant de sa vie. Dans cette situation, il est recommandé de visiter votre vétérinaire au moins 1 fois aux 6 mois, afin de vérifier l’évolution de son état et d’intervenir rapidement pour traiter les possibles infections secondaires.
Détection
Un petit test de sanguin de dépistage permet de savoir en quelques minutes si votre chat a des antigènes ou des anticorps liés aux virus, signe qui pourrait indiquer qu’il est infecté. Il est recommandé d’effectuer ce test :
– Lors de la première visite chez le vétérinaire de votre chaton
– Avant de joindre un nouveau chat à votre foyer si vos autres chats ne sont pas infectés
– Avant de joindre un nouveau chat non-infecté à votre foyer avec d’autres chats au statut inconnu
– Avant d’administrer une première vaccination contre le virus de la leucémie féline.
Les vaccins ne sont recommandés que pour les chats à risque non infectés.
Prévention
Il existe un vaccin pour éviter chacune de ces maladies. Les plus récentes recommandations d’experts en médecine vétérinaire conseillent de donner de vaccin contre FeLV à tous les chats âgés d’un an et moins.
Pour ce qui est du vaccin contre le FIV toutefois, celui-ci ne garantit pas à 100% la protection du chat et à l’heure actuelle, son administration empêche de détecter si l’animal est réellement infecté lors d’un test de dépistage.
Cette limitation (qui pourrait changer dans le futur) de même que la situation particulière à votre animal peuvent influencer la recommandation de votre vétérinaire.
Virus d’Immunodéficience félin (FIV)
Le virus de l’immunodéficience féline (FIV) diminue la fonction du système immunitaire des chats domestiques et sauvages. Les chats infectés par le FIV sont plus susceptibles de contracter d’autres types d’infections pouvant affecter d’autres parties du corps, notamment les gencives, la bouche, le tube digestif, les voies urinaires et la peau. Ils présentent également un risque accru de développer certains types de cancers du sang. Peu de temps après avoir été infectés, les chats peuvent présenter de la fièvre et une hypertrophie des ganglions lymphatiques (glandes). Toutefois, ces signes disparaissent et le chat peut sembler en bonne santé, sans autre signe d’infection pendant des mois ou des années. Cependant, une fois infectés, les chats le restent toute leur vie et la plupart d’entre eux finissent par présenter une détérioration de leur fonction immunitaire et un risque accru de contracter d’autres infections.
Il existe un vaccin pour prévenir l’infection, mais ce dernier ne garantit pas à 100% la protection du chat. De plus, à l’heure actuelle, son administration peut empêcher de détecter si l’animal est infecté, ce qui peut venir influencer si la vaccination est recommandée dans la situation de votre chat.
Même si on appelle parfois cette maladie le « SIDA félin » (puisqu’il a plusieurs similarités avec le SIDA et le VIH chez les humains), il est important de préciser qu’il ne peut pas nous être transmis.
Leucose féline (FeLV)
Le virus de la leucémie féline (FeLV) est l’une des principales maladies infectieuses des chats dans le monde.
Les chattes peuvent également transmettre le virus à leurs chatons pendant qu’ils sont dans l’utérus et par le lait maternel. Les jeunes chatons présentent le risque le plus élevé d’attraper le virus. Les chats atteints peuvent développer une anémie (un faible taux de globules rouges), des cancers (en particulier des lymphomes et la leucémie), une suppression du système immunitaire, des maladies à médiation immunitaire, inflammation intestinale, troubles neurologiques (y compris dysfonctionnement nerveux et cécité) et/ou une stomatite (grave infection de la bouche).
Certains chats positifs peuvent vivre sans complications majeures pendant des années grâce à des soins vétérinaires de routine, une alimentation et des soins appropriés, un stress minimal et l’absence d’infections secondaires. Les chats infectés doivent être maintenus strictement à l’intérieur afin de réduire le risque d’autres infections et d’éviter de transmettre le virus à d’autres chats. Votre chat doit se rendre chez le vétérinaire au moins tous les six mois pour surveiller les troubles liés à la maladie et les infections secondaires. Votre vétérinaire vous recommandera les vaccinations appropriées contre d’autres virus félins (la vaccination contre le FeLV n’est d’aucune utilité une fois que le chat est infecté par le virus). Le virus de la leucémie féline est généralement mortel à terme, mais les chats infectés peuvent conserver une bonne qualité de vie. La durée moyenne de survie après le diagnostic est de 2,4 ans, mais certains chats semblent « en bonne santé » pendant plusieurs années. La maladie se développe généralement plus rapidement chez les chatons que chez les adultes, et certains adultes finissent par succomber à des affections sans rapport avec la maladie.
Les tests doivent être effectués dans les situations suivantes :
La généralisation des tests et de la vaccination a permis de réduire la prévalence de la maladie au cours des 30 dernières années.