Langage du chat

Les félins nous en disent tout d’abord beaucoup avec leur corps :

• Avec leurs yeux : beaucoup de messages sont passés avec leurs pupilles. Lorsqu’ils sont inconfortables, leurs pupilles se dilatent.
• Avec leurs oreilles : elles sont plus basses et tournées vers le côté en période de stress.
• Par leur posture : elle est alors plus basse ou en boule. Le chat se fait plus petit en quelque sorte.
• Par leur queue : une queue de chat qui bat dans des mouvements saccadés indique un inconfort. Lorsque la queue est détendue, un peu vers le bas, tout va bien. Elle devient droite quand le chat est intéressé par quelque chose ou quelqu’un. Elle se hérisse en même temps que les poils du dos lorsque le chat essaie de se défendre. De plus, lorsqu’il a peur, il se fait tout petit et la cache sous lui.

Il y a des comportements plus clairs quand le niveau de stress augmente. Supposons qu’un chien inconnu rentre dans la maison. Le chat va souvent préférer se cacher. Il adore les cachettes où il peut voir sans être vu. S’il est obligé de combattre, ou s’il choisit de le faire, par exemple pour défendre une proie, il va se hérisser les poils pour paraître plus gros.   

Un chat contrarié peut aussi se lécher alors que ce n’est pas le moment. Par exemple, si on enlève un chat de son fauteuil préféré, il va très souvent faire quelques pas et se lécher avec des petits coups de langue. Le léchage hors contexte peut donc exprimer de la contrariété. 

Un chat qui crache est dans ses derniers retranchements. Par exemple, lorsque deux chats sont ensemble et qu’un d’entre eux crache, il est en train de se défendre. Ce qui vient contredire la conception commune que le chat qui crache est celui qui agresse, il s’agit plus souvent de la « victime ».

Il faut agir rapidement pour tenter de changer son état émotionnel et la situation dans laquelle il se trouve. Si les signes de stress persistent, retirez complètement votre chat de la situation.  Ensuite, essayez de déterminer les déclencheurs et tentez d’exposer votre animal le moins possible à ceux-ci jusqu’à ce que la meilleure façon d’intervenir pour gérer le problème soit déterminée. Nous vous conseillons, bien sûr, d’en parler à votre équipe vétérinaire.

Afin de prévenir une détérioration.  Vous êtes la personne la mieux placée pour être un bon intervenant pour votre compagnon félin et pour guider les interactions avec les personnes non-familières. On ne voudrait surtout pas qu’un stress constant diminue la qualité de vie de votre animal ou l’amène à penser qu’il doit se défendre en mordant.

En fait, qui a dit qu’ils venaient pour se faire flatter? Ils viennent pour être collés sur nous ou profiter de notre chaleur, mais c’est nous qui pensons qu’ils veulent se faire flatter. De plus, il est fort possible que, s’il voulait vraiment des caresses au début, il est maintenant rassasié et souhaite que ça s’arrête. Un bon truc pour savoir si votre chat ne souhaite plus être flatté est de faire un petit test de consentement. Après chaque deux ou trois caresses, cessez et voyez s’il vient chercher votre main. S’il ne démontre pas son intérêt clairement, ne le flattez plus. Un chat sait comment obtenir ce qu’il veut, attendez que ses demandes soient claires.

Pas toujours, mais très souvent. Un chat va ronronner de bien-être, mais aussi s’il est en douleur ou très mal en point, on suspecte même que ce mécanisme pourrait l’aider à se calmer.

Agir en bon parent est important, non seulement pour la santé physique de votre animal, mais aussi pour sa santé mentale. Passionimo a donc créé pour vous quelques outils afin de vous aider à déterminer comment votre compagnon s’adapte à vos activités. Parcourez notre zone conseils pour y trouver plein d’infos pratiques et de rapides tests qui pourront vous aider à mieux comprendre votre chat.